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le blog des fanas de livres
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11 novembre 2006

DANS LA GUERRE; de Alice Ferney

dans_la_guerre parution octobre 2003

En cette journée du 11 novembre, jour d’armistice, je vous propose un très bon livre de circonstance, lu il y a quelques années mais qui est toujours dans mon cœur.

Jules, paysan Landais de 30 ans part en août 1914 pour la guerre. Il laisse derrière lui sa femme et son fils de 2 ans, ainsi que sa mère et son jeune frère. Histoires parallèles des douleurs du front (massacre, déchéance mais aussi amitiés et dressage de son chien en soldat) et de la vie à l’arrière (belle mère patriote et acariâtre, femme aimante, triste et courageuse). Elle raconte la place des femmes qui restent. Leur solitude et le non droit de se plaindre. Beaucoup de pudeur.

On sent qu’Alice Ferney s’est beaucoup documenté sur cette période et certains passages relèvent plus du documentaire que du roman (notamment sur le rôle du chien dans la guerre).

Un livre d’Alice Ferney, c’est toujours le même régal : pour la richesse de vocabulaire, l’étude des caractère et l’émotion tout en retenue.

Extrait : "Jules avait refermé la porte derrière lui. Il était resté quelques secondes l'oreille collée au bois, écoutant le silence qui s'était fait dans sa chambre. Il n'entendait rien. Alors seulement il était parti, et la bête soumise, blessée par chaque pas du maître qui s'éloignant, s'était mise à souffrir. Qui a le pouvoir de retenir un soldat? Pas même la souffrance d'un coeur. Et pas un enfant. Et pas l'amour d'une femme. Que dire de celui dont la détresse sans mots est un silence?

Alors les femmes restèrent seules.
"

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Commentaires
G
@ clochette : merci
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C
Petite erreur sur les références de mon blog ! Voici le bon lien !
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C
Je me suis permis de mettre en lien sur mon blog cet article très intéressant sur ce livre d'Alice Ferney que je n'ai pas encore lu.
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F
j'ai apprécié ce récit, mais il me laissait un arrière gout fade. Tout à coup j'ai réalisé:il n'y avait que des gentils... à la guerre, c'est surprenant. Le seul vilain, c'est celui qui insulte le chien... et il meurt en deux lignes d'un éclat d'obus vengeur (et divin?)
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G
Merci Véro :)
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V
Ce livre a effectivement l’originalité d’aborder la Grande Guerre par le biais d’une belle histoire d’amour entre un chien et son maître. Pour ma part, je lui ai aussi trouvé certaines longueurs surtout dans sa partie centrale. <br /> J’ai eu l’occasion de rencontrer Alice Ferney peu après la sortie de ce livre. Elle affirmait ne pas s’être vraiment documentée sur cette période historique déclarant qu’un auteur peut aisément appréhender des événements uniquement avec son cœur ou avec ses tripes, c’est selon… et les écrire ensuite. Ah ! Je ne serai donc probablement jamais écrivaine;-))<br /> Je profite de ce post pour vous féliciter pour votre blog collectif que je consulte régulièrement. Une intéressante association autour des livres !
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G
c'est vrai qu'il y a des pages qui sont plus de l'ordre du documentaire que du roman. Mais il y a aussi des si beaux moments (je pense à l'accouchement de la femme seule dans la grange par ex) que ce livre m'a laissé des bons souvenirs
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S
L'écriture d'Alice Ferney est très belle, mais cela n'a pas suffit à me faire apprécier vraiment ce livre car de trop longues descriptions de cette guerre 14-18 m'ont ennuyée. Je sautais des pages.
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