Perla, de Brun Frédéric
Je suis passée à côté de ce livre qui ne m'a pas touché.
A partir de la mort de sa mère, Perla, qui traversait une douloureuse dépression, l'auteur nous fait partager son travail de deuil. Sa mère avait été déportée pendant 7 mois à Auschwitz et elle ne lui a jamais parlé de cette période de sa vie. Il s'interroge sur la possibilité pour un pays de créer des assassins et des poètes, il retourne en Pologne et suit en parallèle la naissance de son fils.
Petit livre qui ne m'a pas marquée. Je trouve que l'auteur ne rentre pas au fond des choses, il ne fait que survoler ses émotions sans que l'on puisse partager avec lui...
Je suis une des seules à avoir eu ce ressenti, vous pouvez aller voir les critiques enthousiastes de Florinette, Clarabel, Majanissa, Anne
Extrait : "Dans sa dépression, Perla renonçait à la vie, c'était sa manière à elle d'extérioriser son incompréhension du monde. Qu'y a-t-il à expliquer après Auschwitz ? Ce que j'en retiens surtout, c'est sa maladie. J'ai l'impression que ma mère s'est exprimée à travers elle, incapable d'exposer autrement ce qu'elle avait vécu, d'en parler simplement ou d'en faire un roman. La dépression était tellement plus claire que tous les discours. Elle est restée sept mois là bas. Combien de temps faut-il pour détruire psychologiquement un être dans de telles circonstances ? Une semaine, un jour, une heure ?"