Elégie pour un américain, de Hustvedt Siri
A la suite de la lecture de ce livre, j’ai fait une constatation : je n’apprécie vraiment pas la lecture américaine !!! Que ce soit Russell Banks, David Lodge (euh, cest un anglais !), ...le constat est toujours le même : je me suis ennuyée.
C’est les longues diatribes qui ne font pas avancer d’un millimètre le livre qui m’énervent le plus. Là, l’histoire est celle d’un quadra psychologue, de sa sœur écrivain et de la copine dessinatrice. On a alors des longues pages sur les patients de l’un, leurs élucubrations, les histoires de l’autre et les dessins de la troisième. Stop ! Même en lisant de travers c’était long ! Et puis le fil conducteur est une lettre retrouvée dans les papiers du père après son décès, lettre qui laisse entendre qu’il y a un lourd secret … et au bout de 350 p le secret est levé, mais bien mince !
Donc, je n’ai pas aimé, je suis passée à côté de l’histoire, les personnages ne m’ont pas émus mais énervés, et j’ai trouvé l’écriture archi lourde
Il faut dire que je sors de la lecture de deux supers livres, alors j’étais peut-être un peu trop exigeante ensuite !
Si vous voulez voir des commentaires positifs, allez voir Jules, Papillon, Clochette ... et le même avis que moi chez Malice
Extrait : « Ce soir là, l’angoisse frappa. Ma respiration s’accéléra, mes poumons étaient soumis à une pression terrible et une inquiétude si intense m’avait envahi que je me mis à aller et venir dans la maison, d’un étage à l’autre. J’ouvris la dernière étude du « Journal des études du conscient », et sus aussitôt que je ne pourrais pas le lire. Je pensai à ma mère et à ses livres non lus, tentai de faire des exercices respiratoires dans un fauteuil, mais en moi les sirènes continuaient à hurler. J’avais vu cela chez certains de mes patients déprimés. Je le reconnaissais, bon Dieu de bois. Troubles de l’humeur. Comme le diagnostic parait encourageant,vu de loin. « La limite est ténue, m’avait dit Magda, entre la sympathie et la distance. Trop proche, on ne peut être d’aucun secours. Sans compassion, il n’y a pas d’alliance entre toi et le patient. » Je m’emballais. »