Le retour des vacances
Partant plusieurs semaines en vacances dans des coins reculés, je m’étais munie d’une pile de livres de poche…qui ne nécessitaient pas trop d’intellect, mon esprit étant lui aussi en vacances et perturbé quasi chaque minute par mes charmants bambins " maman, tu me regardes quand je plonge, maman, tu comptes combien de temps je tiens sous l’eau, maman, qu’est ce qu’on mange ?? " (la vie est dure !)
Voici un rapide résumé de mes lectures estivales :
Le liseur, de Schlink Bernhard
Traduit de l’allemand
Après avoir lu et apprécié " le week-end " du même auteur, nombreux d’entre vous m’aviez laissé des messages en me disant de tester " le liseur ". C’est chose faite et je vous remercie pour cette découverte.
J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de ce livre, même si j’avais découvert le secret de Hanna dès le début…
Un bon roman romanesque anglais… Briony a 13 ans et est une petite fille solitaire, dynamique, qui vit dans ses rêves. A la suite d’une mauvaise interprétation des gestes, des situations, elle va dénoncer un viol et par la même faire basculer la vie de l’auteur présumé.
Des années plus tard, au début de la guerre 39-45, elle se rend compte de la portée de ses paroles et essaye de revenir sur ses déclarations.
J’ai apprécié la pensée volage de cette enfant qui a du mal à comprendre le monde des adultes et qui se réfugie dans un monde idéal, monde bien loin de la réalité. Malgré quelques longueurs au milieu, j’ai passé un bon moment dans cette lecture
La noce d’Anna, de Appanah Nathacha
C’est grâce à Sylire que j’ai acheté ce livre. Elle avait fait un petit post de rappel pour dire qu’il venait de sortir en poche et que si on ne l’avait pas lu, il fallait se précipiter. Chose que j’ai faite et je ne l’ai pas regretté.
La mère d’Anna, femme un brin hippie, marie sa fille. Celle-ci est aux antipodes de sa mère, même si elle a été élevée seule par cette dernière. Son mariage lui ressemble : tout est réglé à la minute près, elle épouse un huissier et n’a qu’une peur : que sa mère un peu fofolle dérape… C’est cette mère qui nous parle ; de sa fille, de sa vie, de ses peurs.. Une écriture très fluide, très directe et pleine d’émotion. A essayer d’urgence….
La passion Lippi, de Chauveau Sophie
C’est un roman très bien documenté sur la vie de Filippo Lippi, artiste peintre italien de la Renaissance.
En 1414, Cosme Medicis trouve dans les rues de Florence un enfant sale aux pieds couverts de corne qui dessine par terre avec talent. Il le prend sous son aile et demande à Guido (Fra Angelico) de le prendre comme élève. C’est un élève doué mais très dissipés, qui aime, en grandissant, s’enivrer et finir au bordel. On suit son avancée dans la société italienne, les dessous politique des " grandi " contre Medicis qui leur fait de l’ombre, l’arrivée de Boticelli.
C’est très intéressant bien que parfois un peu long au milieu... Après avoir lu ce livre, j’ai très envie d’en savoir plus sur ce peintre.
Il a jamais tué personne, mon papa, de Fournier Jean-Louis
Ayant adoré "Ou on va papa ? " , j’avais très envie de découvrir ce petit livre dédié à sa mère, et qui parle de son père. Un père fantasque, médecin alcoolique. En de cours chapitres, l’auteur revient sur ses souvenirs, la voiture, les cadeaux, les blagues, les piqûres…
Je n’ai pas trouvé ça très profond. Peut-être l’utilisation de l’écriture enfantine.. je n’ai pas accroché
L’été des saltimbanques, de Harris Joanne
J’avais eu un coup de cœur pour " les 5 quartiers de l’orange ", à lire d’urgence si vous ne l’avez pas encore fait.., et je suis donc rentré avec plaisir dans cet autre titre de l’auteure.
Nous sommes en 1610 dans une abbaye reculée de Sainte-MarieSainte-Marie de la Mer. Une soixantaine de sœurs y vivent tranquillement. L’une d’elle, Juliette, y est arrivé 5 ans auparavant, enceinte et seule. On lui a permis de garder sa fille auprès d’elle. A la suite du décès de la mère abbesse, tout va changer. Nouvelles règles plus dur, mais surtout esprit de vengeance du faux confesseur que connait Juliette… On navigue entre un roman historique, un thriller et du romantique. J’ai beaucoup aimé
L’erreur est humaine, de Allen Woody
Traduit de l’anglais
Des petites nouvelles (ou scénettes) pleines d’humour corrosif et souvent absurdes. J’ai bien ri devant les parents mis au ban de la société parce que leurs fils de 3 ans n’étaient pas admis dans la prestigieuse école maternelle qui lui permettrait d’être un grand patron plus tard, ou devant les déboires d’un homme devant les travaux de sa maison..
Bref, un bon moment sans prétention.
24 heures dans la vie d’une femme, de Zweig Stefan
Et bien c’est la première fois que je suis un tantinet déçue par un livre de Zweig. J’ai trouvé l’écriture un peu trop surannée… Une vieille dame anglais (très Agatha Christie), qui raconte à un jeune homme une aventure de 24h qui lui est arrivé des années auparavant…. J’aime l’écriture, mais …
Et pendant ce temps, les enfants ont lu :
Demiderus (13 ans) qui est plus sciences fictions et thriller
Ca n’arrive qu’à moi, de Hayes Daniel
Faux semblants de Abbott Jeff
Souki (11 ans) plus classique…
Cheval de guerre, de MorpurgoMorpurgo Michael
Moi Boy, de Dahl Roald
L’île au trésor de Stevenson Robert Louis
Petitdoudou(8 ans) très, très classique !
Après la pluie le beau temps de la Comtesse de Ségur
L’auberge de l’ange gardien, de la Comtesse de Ségur
Quant au mari, Bédéphile, qui, comme son nom l’indique, est plutôt BD toute l’année, il avait emporté :
Un monde sans fin, de Follett Ken
Et il faut vraiment être accroché pour se trimballer un si gros bouquin en vacances ! Mais il en est venu à bout, et a été bien accro pendant tout le livre même si il a trouvé quelques longueurs.
Maintenant qu’il l’a finit, je vais pouvoir m’y plonger…