Qu'on m'emporte, de Zalberg Carole
Une femme âgée se meurt d'un cancer. Dans son lit, elle repense à sa vie. Mariée jeune après la guerre, mère de trois enfants sans amour, elle va tout abandonner pour vivre la libération des années 68. Va alors s'ouvrir une nouvelle vie, un nouveau mari, un enfant aimé. Plusieurs année s après, sa fille aînée qu'elle a abandonnée va mourir dans une grande déchéance. Elle s'en souvient mais n'a pas de remords. Elle est même plutôt fière d'avoir été à ses côtés à la fin.
Je n'ai ressenti aucune empathie pour cette femme qui n'aime pas ses enfants, qui a vécu de manière assez égoïste. Du coup j'ai eu l'impression de survoler le livre, sans vraiment rentrer dedans. l'écriture est directe, sans fioritures.
C'est le premier livre que je lis de cette auteure. J'avais noté "la mère horizontale" sur ma LAL. Je crois qu'on y retrouve les mêmes protagonistes mais que c'est cette fois ci la petite fille de cette femme qui raconte la mort dans la déchéance de sa mère.
Clarabel a trouvé ce livre sensible.
Extrait : "Tailler la route ou se laisser happer.
Je n'en cherche pas mais je n'ai, moi, aucune excuse.
Si ce n'est, peut-être, celle d'avoir refusé de me résigner. J'ai vu ce que ça donnait, le sacrifice, le renoncement au nom de l'amour, au nom de la responsabilité à l'égard de ses enfants. Merci bien. Je le paie encore. Je l'ai payé dès ma naissance, qui n'était pas voulue. "