Petit livre ou Agnès Desarthe nous parle de son grand-père maternel, ou plutôt de son « faux » grand-père puisque le vrai est mort à Auschwitz en 1942. Ce grand-père de remplacement qui était un merveilleux conteur, Agnès Desarthe se rend compte qu’elle le connaît peu. Souvenirs épars d’une atmosphère familiale, d’une manière de vivre avec un grand-père mi-russe, mi-roumain. Comparaison entre ce grand-père qui a donné de l’amour à des enfants qui n’étaient pas les siens, et Janusz Korczak, qui s’est occupé d’orphelinats dans le ghetto de Varsovie.
Beaucoup d’amour dans ce roman autobiographique qui ressemble à une lettre d’adieu à un homme devenu sénile.
Un livre vite lu, et sans doute vite oublié. Une écriture très personnelle, à la première personne. Une petite parenthèse qui m’a permis de réfléchir sur le peu de connaissance que j’ai de l’enfance de mes parents ou grands-parents…
Extrait : « Triple B a fait office de grand-père pour des petits-enfants qui n’étaient pas les siens, Janusz Korczak a servi de substitut parental à des milliers d’orphelins. Ils furent tous deux des remplaçants. Je ne parviens toujours pas à cerner ce qui ùe touche dans ce statut. Le dévouement, la gratuité. »