Au bon roman, de Cossé Laurence
parution 12/2008, 496 p, paru en poche
C'est un livre qui m'avait été chaudement recommandé et que j'avais hâte de lire... et je m'y suis engluée... J'y suis depuis plus de quinze jours et je viens de le finir en diagonale...
Pourtant l'idée est bonne : deux amoureux des livres décident d'ouvrir à Paris une librairie ou ne seront pas proposés les nouveautés de l'année et les best seller mais uniquement des "bons romans". Pour les sélectionner, ils mettent en place un comité de 8 auteurs qui proposent chacun 600 livres. Tout repose sur l'anonymat du comité et son indépendance. Peu de temps après l'ouverture, et avec le succès grandissant, des étranges attaques sont portées contre le comité et la librairie.
Je suis donc passé complètement à côté de ce livre. J'ai trouvé les descriptions longues et inutiles, les atermoiements de chacun ennuyeux. Je n'ai même pas eu envie de noter les livres proposés, c'est dire !
Clara est du même avis que moi, Lilly a été déçue, Cuné a eu un coup de foudre, Clarabel a beaucoup aimé ainsi qu'Amanda
Je vais de ce pas me plonger dans un nouveau roman, qui, je l'espère, sera un "bon" !
Extrait ""Nous n'avons que faire des livres insignifiants, des livres creux, des livres faits pour plaire.
"Nous ne voilons pas de ces livres bâclés, écrits à la va-vite, allez, finissez-moifinissez-moi ça pour juillet, en septembre je vous le lance comme il faut et on en vend cent mille, c'est plié.
"Nous voulons des livres écrits pour nous qui doutons de tout, qui pleurons pour un rien, qui sursautons au moindre bruit derrière nous.
"Nous voulons des livres qui aient coûté beaucoup à leur auteur, des livres où se soient déposés ses années de travail, son mal au dos, ses pannes, son affolement quelquefois à l'idée de se perdre, son découragement, son courage, son angoisse, son opiniâtreté, le risque qu'il a pris de rater.
"Nous voulons des livres splendides qui nous plongent dans la splendeur du réel et qui nous y tiennent ; des livres qui nous prouvent que l'amour est à l'oeuvre dans le monde à côté du mal, tout contre, parfois indistinctement, et le sera toujours comme toujours la souffrance déchirera les coeurs. Nous voulons des romans bons."