Cinq matins de trop, de Cook Kenneth
John Grant est un jeune instituteur nommé dans une région perdue et aride de l’Ouest Australien. Six semaines de vacances se présentent enfin devant lui, avec un bon chèque et un retour vers la civilisation et la mer : Sydney. Pour prendre l’avion, il lui faut passer une nuit dans la bourgade de Bundanyabba. C’est là que tout va déraper. Un livre violent sur la déchéance brutale d’un homme à la suite d’une série de rencontres négatives. C’est fort et écœurant, trop pour moi. J’ai du mal à voir l’intérêt d’un livre si sombre, si ce n’est la justesse de l’écriture. Extrait : " Grant regarda par la vitre arrière tandis que les autres sortaient. Un fagot gris se débattait lourdement dans la poussière, derrière la voiture. Suivant les autres jusqu’à cet amas de chair brisée, Grant vit Dick sortir un couteau à longue lame d’un étui qu’il portait sur le côté, s’agenouiller et trancher la gorge de l’animal. Il mourut alors. Le kangourou complètement étripé, avait trainé ses entrailles sur une dizaine de mètres. Son corps était tellement fracassé que des os blancs et luisants lui sortaient de la peau tous les quelques centimètres. Joe et Dick allèrent inspecter les dégâts causés à la voiture, mais Tydon, resté en arrière, sortit son propre couteau et châtra adroitement la carcasse. Grant observa l’incident sans réagir. Joe dit : - Doc les mange. Il dit que c’est c’qui y a de meilleur dans le ‘roo. "