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le blog des fanas de livres
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1 mars 2011

Allah n'est pas obligé, de Kourouma Ahmadou

allah prix Goncourt Lycéen 2000 blogoclub

 

J'avais voté pour ce livre lors de la sélection du blogoclub de mars qui portait sur l'Afrique, j'ai donc été très contente qu'il soit choisi.

liberia_map_lngTout d'abord, un peu d'histoire (ça m'a manqué qu'il n'y est pas une partie "histoire" au début du livre) . Le Liberia est un état africain crée en 1822 par une colonne d'esclaves américains. Très rapidement, un clivage important va naître entre la minorité des Américano-Libériens aisés et la majorité des autochtones pauvres.

Suite à un coup d'état sanglant en 1980, une longue guerre civile va éclater, destinée à mettre fin au régime corrompue de Samuel Doe. En 1990, quelques 15 000 personnes trouvèrent la mort dans un conflit qui mettait à jour les rivalités entre les communautés. Charles Taylor, fut élu président en 1997.

(source http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/liberia.htm)

Dans ce livre, c'est Birahima qui parle, qui raconte sa vie quand il était un petit garçon des rues Libérien, d'une douzaine d'années, qui est devenu enfant-soldat lors de la guerre civile. Il est accompagné dans sa tribulation par Yacouba, un grigriman féticheur. Pour manger, ils vont se "louer" à n'importe quel groupe, sans prendre en compte l'aspect politique. On va donc suivre leur parcours parsemé de morts et de douleurs.
 
J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture, qui est celle d'un enfant de 12 ans africain, avec beaucoup de parenthèses d'explication pour tous les mots "locaux". Mais ils sont expliqués à chaque fois qu'ils sont utilisés, même ceux que l'on retrouve des centaines de fois dans le livre. Cela m'a donné une sensation de lourdeur.... et je me suis détachée de l'histoire de Birahima. En plus, j'étais un peu perdue entre toutes les factions, et quand je reprenais mon livre, je ne savais plus dans quel camps il se trouvait !
 
Par contre, j'ai été intéressée par l'histoire elle même, ces enfants soldats bourrés de haschich a qui on promet que quelques fétiches vont les protéger des balles. Ces enfants à qui on donne des kalachnikov et qui sont prêt à tuer n'importe qui pourvu qu'ils aient de quoi manger. Ce sont ces enfants qui sont maintenant les adultes du Liberia, et avec tout ce qu'ils ont vu et enduré, on peut se demander comment ils vont réussir à se construire.
 
Une lecture en demi-teinte, intéressée par le thème, mais déçue par le style.
 
Extrait : "Nous fumes intégrés dans la combine du colonel Papa le bon aussitôt après l'enterrement du soldat-enfant, le capitaine Kid.
Moi, je rejoignis le casernement des enfants-soldats. On me donna une vieille tenue de parachutiste d'un adulte. C'était trop grand pour moi. Je flottais là-dedans. Le colonel Papa le bon lui-même, au cours d'une cérémonie solennelle, me donna un Kalach et me nomma lieutenant.
Les soldats-enfants, on nous nommait à des grades pour nous gonfler. On était capitaine, commandant, colonel, le plus bas grade était lieutenant. Mon arme était un vieux kalach. Le colonel m'apprit lui-même le maniement de l'arme. C'était facile, il suffisait d'appuyer sur la détente et ça faisait tralala.... Et ça tuait, ça tuait : les vivants tombaient comme des mouches."
 
 
 
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Commentaires
A
Bonjour<br /> <br /> actuellement étudiante à l'IUT d'Angoulême, dans le cadre de notre proget tutoré de seconde année <br /> nous réalisons la communication autour du livre "Rue du Trampoline" d'Isabelle Girard. Nous avons remarquez que votre blog est un vrai blog de passionnés de lecture et nous aimerions, s'il est possible, que vous puisiez publier un article sur ce livre.<br /> <br /> La totalité des droits d'auteurs sont reversés à l'assionciation Favos de Mel créée par Dalila Gernali, la femme dont l'histoire vrai et racontée dans le livre.<br /> <br /> Il s'agit d'un livre touchant qui raconte la vie difficile dans les favélas Brésilienne, mais sans lourdeur et avec un point de vue trés positif.<br /> <br /> Pour plus d'info vous pourvez voir notre blog crée pour le proget:<br /> <br /> http://rue-du-trampoline.blogspot.com<br /> Votre aide pour ce projet nous serais trés précieuse!<br /> <br /> Merci d'avance
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L
Voilà une idée de lecture pour le défi Afrika. Les auteurs africains ne sont pas bien représentés dans les rayons des librairies et c'est parfois la croix et la bannière pour trouver un titre!
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K
Le thème m'intéresse, l'idée derrière l'écriture aussi... mais je crains que je ne sois pas le genre de lectrice pour ce roman. J'ai peur que ce soit "trop"... (Oui, je suis une grosse peureuse... j'assume).
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A
Lu à sa sortie il y a quelques années, il me reste encore en mépoire ce "petit ménitaire"....
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G
Le thème m'intéressait aussi plus pour la culture que la réelle envie. Mais bon, ce que tu dis sur le style et le fait que tu étais perdue dans les factions... je ne sais plus du coup !
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B
Je vous invite à lire sa dernière parution. une œuvre parachevée intitulé "Quand on refuse on dit non". de volume moindre q'"Allah n'est pas obligé" - même style - surtout retrouvez y notre petit solda.
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B
L'auteur du livre, si vous le connaissez, est parfaitement dans son style. Kourouma cherche toujours à transcrire le français dans sa langue maternelle. Pour qui connait quelques mots dans sa langue maternelle (Africaine) peut retrouver dans les textes de Kourouma des expressions de sa localité (son ethnie). C'est un peu la manière africaine de raconter les choses. Moi je suis vraiment égaillé quand je lis ses œuvres. C'est comme si je me faisais raconter les choses dans ma langue maternelle. c'est vrai que les expressions expliquées donne une lourdeur à la lecture. C'est dommage. Je pense qu'il faut de la patience dans la lecture pour découvrir ce style et ensuite on se sentira bien à l'aise.
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T
hoooo elles sont très très belles<br /> avec leurs petites déco<br /> bravo très jolie réalisations<br /> bises<br /> rose
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P
Ton billet rejoint la majorité des appréciations sur cette lecture, moi la première. Déçue par le style, mais intéressée par le sujet.
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G
Après quelques pages d'adaptation, le style de la première moitié(avec toutes les parenthèses) ne m'a pas dérangé, cela cadrait bien avec le personnage. C'est dans la deuxième partie que j'ai été plus agacée, le niveau de langage n'était plus cohérent.
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N
En effet, j'ai bien aimé mais le style n'est pas simple, c'est très difficile de lire une romans comme celui-là, heureusement il est pas trop long.
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P
J'avais essayé de lire ce livre quand j'étais au lycée (il y a fort longtemps ;-) mais le style m'avait vraiment rebuté et j'avais laissé tombé. Je l'ai encore, je tenterai peut-être de m'y remettre un jour car le contenu me paraît vraiment intéressant.
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G
Apparemment, tu n'es pas la seule à avoir un avis mitigé... je n'ai pas participé parce que le thème de cette lecture ne me tentait pas du tout...
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C
Au contraire, j'ai aimé le style et bien sûr l'histoire.
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G
@ Hélene : comme toi j'ai survolé la fin<br /> @ Fransoaz : je vais voir ton avis plus détaillé
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F
J'ai aimé cette lecture mais suis aussi un peu passé à côté de ce que cachait tous les sigles utilisés.
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H
Déçue aussi par le style, par cette histoire qui n'avance pas, j'ai survolé seulement la deuxième aprtie, lassée..
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