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le blog des fanas de livres
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30 juin 2012

Le sanglot de l'homme noir, de Mabanckou Alain

Sanglot-de-l-homme-noirparution 01/2012 - 178 p.


J'ai vu ce livre pour la première fois chez Constance, et justement il tournait dans mon groupe de lecture.

C'est un essai qui se lit comme un roman. Un témoignage sur la crise d'identité de l'homme noir, afin qu'il se déleste de son «sanglot».

L'homme noir a depuis fort longtemps été "soumis". D'abord par les arabes et les autres africains, puis par les colons blancs, ensuite par les dictateurs au moment de l'indépendance et enfin par les blancs européens et le racisme ambiant.

Mais Alain Mabanckou critique cette propension qu'à l'homme noir à toujours "sangloter", s'appitoyer sur son sort et ériger cette souffrance en signe d'identité.

Dans une première partie, Alain Mabanckou rencontre un de ses compatriotes qui vit en France et qui se plaint du racisme et du "blanc" qui le rabaisse constamment. 

Ensuite, Alain Mabanckou, nous parle de l'ecrivain africain qui peut avoir une crise d'identification, entre l'écrivain francophone et l'écrivain "africain".

Et puis, la partie que j'ai préféré, le côté plus historique, avec le blanc vu comme l'ancien colon qui a décapité le rêve de l'homme noir et qui aujourd'hui encore l'écrase. Il parle aussi des dictateurs qui ont pris le pouvoir à l'indépendance, et l'inertie des africains qui se sont laissés faire. 

Un peu fouillis sans doute, mais une autocritique intéressante qui peut faire polémique mais qui fait réfléchir.

"Nous sommes coupables de notre faillite", voilà une phrase qui pourrait résumer cet essai. Un livre qui aurait été traité de raciste si il n'avait pas été écrit par un noir. 


 

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Commentaires
A
Ce livre a l' air comment dire telment bien il n y a pas beaucoup de livre sur les noires enfin si il y en a mais pas que des biens vraiment j ai envie de le lire au revoir <3
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G
@ Sylire : j'avais eu plus de mal avec le livre de Leonora Miano. Celui ci se lit plus facilement.<br /> <br /> @ Alex : c'est vrai !
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A
Un livre qui a l'air sans concession.
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S
Leonora Miano aborde ce thème sous un angle approchant dans "tous les astres éteints", que j'avais bien aimé, bien que ce soit une lecture difficile (entre l'essai et le roman) et très dense. Pourquoi pas celui-ci, si l'occasion se présente.
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G
@ Constance : je me laisse tenter par beaucoup de tes chroniques !!!!
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C
ce "nous" est quand même paradoxal : à la fois Alain Mabanckou nie cette identité commune entre tous les noirs d'Afrique, et en même temps cette 1e personne ne peut que désigner une entité commune, les Africains. c'est étrange... <br /> <br /> au delà, je suis d'accord avec toi, c'est un livre qui fait réfléchir (et parfois sourire). merci de t'être laissée tenter par ma chronique !
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