Le temps n’efface rien, de Orr Stephen
Traduit de l’anglais, Presses de la cité, 585 p. parution 23/08/2012
Livre de la rentrée lu en avant-première grâce à la librairie Dialogues
Henry vit seul dans la maison ou il est né une cinquantaine d’années auparavant. Son quartier d’une banlieue d’Adélaïde à bien changé. Il se remémore un été, lorsqu’il avait 9 ans. La chaleur, les jeux avec sa voisine, Janice, qui a le même âge que lui et qui l’accepte malgré son pied bot, les sauts d’humeur de sa mère, le travail d’inspecteur de police de son père, et toute la vie de quartier ou tout le monde se connait et s’invite.
Tout ce semblant d’insouciance va éclater lors d’un drame (ne pas lire la quatrième de couverture qui en dévoile beaucoup trop).
La mise en place de l’action, des personnages, des lieux … est un peu lente. Même si l’écriture est très agréable et le caractère des personnages très bien vu, j’ai lu en diagonale quelques pages sur la vie de ce quartier paisible écrasé par la chaleur de l’été. Pas d’accélération notable au moment du drame et après, mais toujours une belle analyse des personnages avec lesquels on ressent énormément d’empathie.
Un livre que j’ai lu avec plaisir malgré quelques longueurs.