confrerie parution 08/2013 - 345 p.

J'avais beaucoup aimé "Le Turquetto", et du coup j'étais contente de retrouver cet auteur.

On se retrouve tout d'abord au coeur de la Russie en 1937. Le régime soviétique brûle et détruit les monastères, pille les trésors de l'Eglise orthodoxe, tue les moines. Un ermite, Nikodime Kirilenko, va réussir, avec 11 autres religieux à refonder une petite confrérie ayant pour but de mettre à l'abri des saccages bolchéviques les objets sacrés.

Une deuxième partie se situe en l'an 2000. Mathias, photographe parisien, va voir sa vie bouleversée à la mort de son père par des révélations sur le passé russe de sa grand-mère.

J'ai été un peu troublée dans la première partie par le caractère fanatique de Nikodime Kirilenko qui veut se faire pardonner de ses péchés en souffrant. Du coup j'ai eu du mal à ressentir de l'empathie pour cette confrérie. 

Et j'ai trouvé que la deuxième partie manquait de mystère.

A part l'intérêt historique de la destruction des biens et des hommes de l'Eglise par le régime soviétique, j'ai trouvé ce roman un peu poussif et je n'ai pas vraiment réussi à entrer dedans. Il m'en restera peu de souvenirs.