06h41, de Blondel Jean-Philippe
Lu en audio. Je n'arrive pas vraiment à me faire à cette lecture audio. Comme je partais en voyage et que j'ai mal au coeur quand je lis en bus ou voiture, je me suis dit que ce serait l'occasion de re-tester. Le problème est de deux ordres : tout d'abord je perds le fil, je somnole ... et je ne sais plus où j'en suis, du coup je suis obligée de "relire" tout le chapitre ; ensuite je n'ai pas du tout aimé la voix de la jeune femme que j'ai trouvé mievre et sans asperité, et cela ne m'a pas aidé pour apprécier le livre. Ce n'est pas la première fois que la voix du lecteur m'est désagréable dans une lecture audio.
Donc, passé ce petit aparté, parlons du livre en lui-même.
Philippe et Cécile se retrouvent assis côte à côte dans le train du 6h41 allant de Troyes à Paris. Elle revient d'un week-end chez ses parents, lui va à Paris rendre visite à un ami d'enfance. Ils sont tous les deux à l'aube de la cinquantaine, et sont sortis brièvement ensemble trente ans auparavant. Cette "aventure" s'est mal terminée, Philippe ayant été un affreux goujat, Cécile en ayant souffert.
Chacun reconnaît l'autre mais fait semblant de n'avoir rien vu. On suit alors, tour à tour, leurs pensées intérieures, faites de rancunes, de regrets, d'amertumes, de souvenirs.
Au début je suis restée en dehors de l'histoire, et puis tout à coup je me suis retrouvée dans les réflexions de ces deux personnages qui ont mon âge et des questionnements sur leurs vies.
Pas de coup de coeur, pas de grand roman, mais des thèmes qui ont fait mouche.
Clara a été touchée par cette lecture.