parution 08/2016 - 397 p. - traduit de l'italien
Davidù n'a jamais connu son père, décédé dans un accident de voiture avant sa naissance. Ce père était boxeur, comme son oncle et comme lui le deviendra.
On suit l'enfance de Davidù dans le Palerme des années 80. Bagarres, amitiés, amour, mafia et boxe.
Tout un pan de la Sicile est raconté dans ce livre à travers l'histoire de cette famille, du grand-père prisonnier pendant la guerre, illettré, qui est devenu homme dans le silence. Le moins de mot possible et un amour immense pour sa femme institutrice. L'oncle qui ouvre la première salle de boxe à Palerme, et ce sport qui reprend celui de la vie, avec ses coups, ses blessures mais aussi ses victoires et ses rétablissements.
Autant l'histoire était intéressante avec ces trois hommes généreux, autant j'ai trouvé la forme difficile à suivre. On passe du passé (grand père) au passé (oncle) au présent (Davidù) d'un paragraphe à l'autre, sans vraiment de liens. Du coup j'ai eu du mal à suivre.
Dommage parce que ce roman est plein de force et de douceur. Une belle saga familiale pour connaître mieux ce coin de Sicile, de la tendresse et des coups et une belle persévérance.
Merci aux éditions Albin Michel pour l'envoi.
