Lectures décevantes ou oubliées

Une longue route pour m'unir au chant français, de François Cheng

Je suis toujours admirative quand j'entends des interview de François Cheng, par son calme, ses connaissances, sa formulation. Du coup, quand ce texte a tourné dans mon groupe de lecture, je m'en suis emparée.

L'auteur revient sur son parcours, de son départ de Chine à sa réussite en tant qu'écrivain et poète en France. Je suis restée en retrait, trouvant qu'il y avait des faits mais peu d'humains.

Extrait : "Ce pays, par son amour pour la littérature et les arts, donne un sens particulier à l'expression "terre d'accueil". Il permet aux dieux du destin d'effectuer les gestes appropriés pour le secours aux corps souffrants des réfugiés - et aussi, sinon plus, pour la lente renaissance des âmes assoiffées venues du bout du monde."

Histoire du fils, de Marie-Hélène Lafon

Une saga familiale qui s'étend de 1908 à 2008.

Une impression de déjà lu, un personnage principal qui m'a énormément énervé, ne prenant pas de décision. J'ai trouvé ça long, et je n'en garde que peu de souvenirs. 

Et pourtant j'aime son écriture.

Extrait : "Depuis quelques jours, sans savoir pourquoi, André se demande si ce père aurait voulu le connaître, lui, André, s'il voudrait le connaître. Il a un père inconnu, et il serait donc lui aussi un fils inconnu."

La femme aux cheveux roux, de Orhan Pamuk

Ça faisait longtemps que je voulais découvrir cet auteur. Un poche, des vacances ... ce fût chose faite.

Un ingénieur se souvient d'une aventure qui lui est arrivéé quand il avait 16 ans alors qu'il était assistant puisatier. Une rencontre qui aura une répercussion sur sa vie. 

J'ai trouvé l'intrigue longue à démarrer et, ensuite, beaucoup de circonvolutions autour du mythe d'Oedipe et de nombreuses ellipses.

En fait, peu de l'histoire m'est restée en mémoire.

Les autres américains, de Laïla Lalami

Un roman à plusieurs voix.

Driss Guerraoui, américain d'origine marocaine et patron d'un « diner », meurt un soir, percuté par une voiture qui prend la fuite.

Plusieurs voix vont alors se faire entendre pour essayer de comprendre s'il s'agit d'un banal accident ou d'un crime raciste.

Des fêlures, des tensions et des espoirs vont être dévoilés.

Et bien je n'en ai aucun souvenir ! 

Comments

[dasola]

Bonjour Gambadou, concernant Marie-Hélène Lafon, je comprends tes réserves mais j'avais aimé Histoire du fils mais pour Les sources, j'ai ressenti une certaine frustration concernant l'histoire car il manque du liant entre les années qui passent. Bon week-end.

[sylire]

Je n'ai lu aucun de ses livres.

Pour ce qui est de Marie-Hélène Lafon, j'aime beaucoup son écriture mais je trouve qu'elle écrit toujours un peu le même livre.

[luocine]

oui parfois il faut oublier certains romans, d'ailleurs ils s'oublient très bien tout seuls

[Alex-Mot-à-Mots]

Un autre roman d'Oran Pamuk m'attend dans ma PAL (titre oublié depuis le temps).

[manou]

J'ai beaucoup aimé "Histoire du fils" et ce que j'ai lu dans le passé d'Orhan Pamuk, mais je ne connais pas ce titre-là. Je n'aurais pas choisi des vacances pour le lire, il me semble qu'il faut pas mal de concentration pour l'apprécier. Les autres je les découvre...Merci de ton ressenti, quand ça veut pas, ça veut pas !

[aifelle1]

Je n'en ai lu aucun. C'est une bonne idée ce genre de billet. Il y a de plus en plus de lectures sur lesquelles je n'ai pas envie d'écrire, les regrouper de cette manière permet quand même d'en garder une trace.