La mémoire du thé, de Lisa See
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Une minorité Akha vit avec ses coutumes ancestrales au Sud-Ouest de la Chine. Loin des évolutions techniques et culturelles du monde moderne, de nombreux rituels religieux et la récolte traditionnelle du thé soudent le village. En 1990, Li-yan est la première jeune fille à vouloir continuer ses études, rejetant la voie de sage femme de l’ethnie qui lui était destiné. Mais des obstacles vont venir obscurcir son parcours.
Petit à petit, la modernité arrive dans la tribu, mettant à mal les procédés et la culture héréditaire.
J’ai beaucoup aimé le décalage qu’il peut y avoir entre notre monde moderne et la culture de cette minorité qui perdure à notre époque contemporaine. J’avais parfois du mal à me rappeler que l’histoire se passe au XXIème siècle. On a tendance à le voir avec des tribus amazoniennes, moins avec des ethnies chinoises.
J’ai aimé aussi toute la documentation sur l’histoire du thé, sa préparation et la spécificité du Pu-erh (que j’ai très envie de goûter).
L’histoire du secret de famille et de la quête est assez convenue, mais il est intéressant de voir la psychologie de ceux qui ont été coupés de leurs racines
Une saga facile à lire et intéressante.
Extrait : “Le thé, une boisson ignorée pendant des décennies, est redevenu collectionnable. Mais bien qu’on le qualifie d’antiquité, il est vivant. A travers le goût et l’odorat, chaque gorgée ouvre notre cœur aux souvenirs de famille, d’amour et des difficultés que nous avons surmontées. Nos ancêtres croyaient que les meilleurs thés pouvaient éliminer l’arrogance, dissiper l’impatience et alléger notre tempérament.”
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