Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour
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Bon, je n’ai pas de chien et n’en n’ai jamais eu, je suis plutôt du genre félin. Mais plusieurs personnes m’en avaient parlé en bien, et après-tout, quand je lis un roman, je n’ai pas tous les attributs des personnages !
L’auteur nous confie donc les quelques années qu’il a vécues avec Ubac, son bouvier bernois, puis deux autre chiens. Adoption, premières années, complicité, reconnaissance avant la disparition.
J’ai été très déstabilisée par l’écriture. Il m’a fallu relire plusieurs fois des phrases pour en comprendre (ou non) la teneur. Je vous en livre une que je n’ai toujours pas comprise : “Ils me l’ont signifié avec des mots précieux et ce ton gourmé songeant que cela suffise pour s’en réclamer.” D’autres sont très alambiquées “Je m’essaie du mieux possible à sa liberté, c’est très bon pour le cœur d’avoir autour de soi un être si ouvert au n’importe quoi que vous ne l’étonnerez jamais à vous y risquer.”
Ma fille qui l’a lu en audio m’a dit que cela ne l’avait pas dérangée. Je ne dois pas mettre l’accent au bon endroit en lisant dans ma tête !
Mais cela m’a empêché d’apprécier le récit, j’ai peiné devant ces phrases qui divaguent. Et du coup je n’ai pas ressenti l’amour du maître à ses chiens, mais plutôt la longueur d’un récit qui n’est pas passionnant, avec moultes redites de promenades, visites chez le vétérinaire et choix de croquettes.
Tant pis !