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15 janvier 2025

La machine à coudre de Sami Nouri avec Olivia Karam

 

Voici un livre qui est à découvrir pour la force du chemin de vie d’un jeune garçon.

Sami Nouri est né dans en Afghanistan en 1996. Il a un frère aîné et une petite sœur, un père épicier et une mère au foyer. La vie est calme, monotone. Mais au début des années 2000, à la suite d’un drame, sa famille est obligée de fuir les talibans qui ont pris le pouvoir. Direction l’Iran où ils vont rester quelques années. N’ayant pas de papiers, ils sont obligés de vivre cachés, sans accès à l’école et pour survivre, son père ramène à la maison des pièces à coudre. Très rapidement, Sami est attiré par la machine à coudre et demande à son père de l’initier. Il va ainsi pouvoir l’aider à coudre des pièces et gagner plus d’argent. “Ce n’est qu’en arrivant en France que j’ai pris la mesure de la dureté de cette vie qui n’était pas celle d’un petit garçon “normal”. Elle se résumait à trois mots : travailler, se nourrir et dormir.”

Mais la vie cachée en Iran n’est pas la liberté. La famille décide alors de se lancer dans la traversée vers l’Europe et va être séparée. Sami va arriver seul en France, à Tours. Il a 14 ans, ne parle pas un mot de français et n’a jamais été à l’école.

Il va rapidement être pris en charge par différentes institutions, soutenu par des familles d’accueil, des éducateurs, des enseignants qui vont apprendre sa dextérité à manier une machine à coudre et l’inscrire en bac pro couture. A l’aide de stages chez les plus grands, il va intégrer le monde de la haute couture.

Malgré les embûches, la séparation, l'exil, Sami garde la tête haute et l’audace de réussir.

L’écriture est simple et fluide. L’originalité tient à des paragraphes entre les chapitres où Sami s’adresse directement à la machine à coudre de son enfance qu'il a dû laisser derrière lui mais n’a jamais oublié.

Le récit d’un parcours étonnant mais aussi un hommage à toutes les personnes qui l’ont aidé à avancer  “De manière générale, depuis que je suis en France, je suis gâté par la vie. Tout une armada d’anges gardiens veillent sur moi au quotidien, et je suis sûr qu’une bonne étoile, là-haut, guide mes pas.”

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Commentaires
V
Je ne lis pas assez de témoignages !! ça me fait penser à Lacrima, une chouette pièce de théâtre sur le thème de la haute couture...
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G
@ Violette : je vais me renseigner sur cette pièce de théâtre
M
j'aime ce genre de témoignage et suis assez touché par le vécu de tous ces réfugiés qui ont bien beaucoup à nous apprendre. je note merci pour cete découverte.
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G
@ Manika : un livre positif, ça fait du bien
L
j' ai connu et aidé un jeune Afghan qui est maintenant bien inséré dans la vie en France leur destin est incoryable !
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G
@ Luocine : oui, ça doit être très riche d'aider comme ça un jeune migrant
G
Ah ça, c'est un livre pour ma mère. Je m'en vais de suite lui conseiller !
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G
@ Géraldine : tu me diras son avis !
M
Ce jeune homme a un parcours intéressant bien entendu qui ne peut que donner espoir et courage à tous ceux qui comme lui sont dans la souffrance, séparé de leur famille et dans un pays dont ils ne connaissent rien. J'ai toujours pensé que les associations œuvraient dans le bon sens. Merci de nous en parler
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G
@ Manou : ce n'est pas mes habitudes de lecture, mais ça fait du bien de voir un parcours positif
S
Je ne lis pas beaucoup de récits de vie... Mais ce parcours force l'admiration et rassure sur la capacité de notre société à venir en aide au moins à quelques-uns des réfugiés qui arrivent chez nous...
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G
@ Sacha : en tant que mineur, il a été complètement pris en charge en effet.
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