Urushi de Aki Shimazaki
/image%2F0404616%2F20250201%2Fob_aba95a_urushi.jpg)
Dernier opus de la pentalogie “Une clochette sans battant”, ce tome raconte la vie de la dernière génération de la famille . Mais nul besoin de lire les précédents avant, chaque volume se suffit à lui-même.
On y découvre les liens qui unissent Suzuko et Tôru, frère et sœur de famille recomposée. Suzuko est une jeune fille de 16 ans qui se pose des questions sur l’amour et les relations avec son frère.
Le symbole principal de ce livre est l’art du kintsugi (qui consiste à réparer avec un fils d’or, de manière à le sublimer, un objet cassé), faisant un parallèle avec les blessures adolescentes de Suzuko.
Beaucoup de sentiments, d’introspection et de douceur dans l’écriture de cette autrice. C'est une écriture simple, presque naïve parfois, mais qui laisse bien transparaitre les perceptions de chacun.
Ce n’est pas celui que j’ai préféré, mais il clôt bien le cycle.
«Suzuran» (2020),
«Sémi» (2021)
«No-no-yuri »(2022),
«Niré» (2023),
«Urushi »(2024).
Extrait : « Il écrit sur sa serviette en papier le kanji “hito 人” — “être humain”. Puis me dit : “Comme on l’apprend à l’école, ce caractère représente deux personnes debout appuyées l’une sur l’autre. C’est le monde des humains. On n’est pas seul"