Les jardins de Torcello de Claudie Gallay
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Jess est une jeune française qui vit depuis quelque temps à Venise en tant que guide indépendante. Sa mère tient un petit hôtel dans un village de province en France et souhaite qu’elle prenne sa suite, mais elle veut vivre sa vie. Elle a aussi besoin de se reconstruire après un drame.
Maxence, lui, est avocat pénaliste, plutôt du côté des accusés. Il vit avec son ami Colin dans une propriété sur l’île de Torcello, au large de Venise. Il a pour rêve de redessiner à l’identique les jardins qui étaient présents du temps des moines qui habitaient l’île, avant la montée des eaux.
Une jeune femme fragile et pleine d’attente, un homme qui semble sûr de lui mais qui a aussi ses fêlures. Les deux vont se rencontrer, s’apprivoiser et s’aider mutuellement dans leur quête.
L’île de Torcello et la ville de Venise sont aussi des personnages à part entière. On y flâne, y respire l’odeur humide des canaux. On la visite avec Jess, on découvre ses palais avec Maxence.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans le livre tant j’ai trouvé l'écriture hachée. Les phrases sont très courtes, les chapitres s’enchaînent et pourtant il y a très peu d’actions. On est plus sur de la contemplation, l'ambiance.
Et puis j’ai fini par m’attacher aux personnages, à leurs hésitations, leur humanité. J’ai alors passé un bon moment de lecture, mais ce n’est pas un livre qui me restera longtemps en mémoire.
Extrait : “C'est très particulier de vivre dans une ville sur l'eau. C'est beau. Imprévisible. Parfois sidérant. Mais jamais pour les mêmes raisons. La lumière change à grande allure. Il suffit d'un peu de brume.
Parfois, à l'heure dorée , Venise s'embrase.
Jess passe du temps sur les bancs. Jamais loin de l'eau.”