Saga, de Benacquista Tonino
Le thème des lectures communes du Blogoclub, organisé par Sylire et Lisa, était : le rire, la comédie, la légèreté, l’humour. Ayant prix la décision de lire des livres plus "légers" que d'habitude, je ne pouvais manquer cette occasion !
Deux livres en lice : au choix : Maudit Karma de David Safier ou Saga de Tonino Benacquista. J'étais plus attirée par le premier, mais il était toujours pris à la bibliothèque (grrr), alors je me suis rabattu sur le deuxième.
Quatre personnages, has-been ou inconnu du show-bizz, sont embauchés pour écrire le scénario d'une saga en 80 épisodes qui passera à 4 heure du matin! La raison : répondre aux quotas obligatoire de créations françaises à moindre coût. Les quatre scénaristes ont carte blanche sur le thème à partir du moment ou ils respectent deux points : 6 personnages maximum et quatre décors en intérieur. Les scénaristes vont petit à petit se prendre au jeux de la saga.
Un livre facile à lire, reposant, mais peut-être un peu trop fade, un peu trop sage. Est-ce le côté "léger"? Je me suis pourtant vraiment juré de ne pas lire tous ces livres de la rentrée si durs, mais c'est ceux qui m'attirent. Pour que j'aime un livre, il faut que je me sente chamboulée...et ce n'est pas souvent le cas des livres "légers"...
J'ai passé un bon moment, je suis rentré facilement dans l'histoire, les personnages sont attachants, l'écriture est fluide et agréable, je ne me suis pas ennuyée, mais.... je crois que ce n'est définitivement pas le style de livre que je préfère.
Extrait : "Nous avons un peu fait traîner, mais cette fois nous venons d'être condamné par le Conseil supérieur de l'audiovisuel qui nous oblige à rattraper quatre-vingts heures de création française. Nous devons même diffuser d'ici trois semaines , faute de quoi le gouvernement ne renouvellera pas la concession de la chaîne.
- Quatre-vingts heures !
- C'est pour ça que vous êtes quatre.
- Premier épisode dans trois semaines ? c'est une plaisanterie?
- Il faut vous y mettre dès aujourd'hui.
Il est là, le piège à con.
Chacun exprime sa consternation comme il peut, excepté Stanick qui maintient le cap en disant que l'urgence à toujours un prix. Un peu étonné, Séguret retient un ricanement. On leur apprend à faire ça, dans les grandes écoles.
- Écoutez moi bien tous les quatre. Vous avez été choisi sur deux critères. Primo : vous êtes les seuls sur la place de Paris à être disponible dans l'heure. Secundo : vous ne pouvez pas prétendre à plus de 3 000 francs chacun par épisode."