Le premier été, de Percin Anne
Voilà un livre voyageur de la Pyrénéenne, que j'ai lu d'une traite, happée par l'histoire.
Catherine et Angélique sont en train de vider la maison de leurs grands parents. Une maison ou elles ont passés de nombreux étés. Catherine se remémore alors un de ces été, celui ou elle a mûri.
Tout commence l'été de ses 16 ans dans les joies simples de jeunes filles : lire seule dans le grenier, cueillir les haricots, faire des longueurs de piscine... et puis c'est la rencontre, un courant fulgurant qui passe, les sens en émois et la raison qui flanche.
Difficile d'en dire plus sans tout dévoiler, ça c'est ce que fait Catherine pendant tout ce récit, dévoiler un secret qu'elle a cherché à fuir.
Un bon livre sur l'innocence, la différence et la brutalité du monde "normal". J'ai aimé suivre l'histoire sans savoir ou j'allais....
Un phrase : "Tous les crève-coeurs de l'enfance sont des douleurs saignantes qui se referment et laissent des cicatrices. La sagesse n'est rien d'autre qu'un réseau de stigmates."
Un bon roman pour Hélène, remarquable pour Clara, mais Saxaoul est restée à l'exterieur de ce roman.