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le blog des fanas de livres
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26 septembre 2006

VILLA AMALIA, de Pascal Quignard

villa_amalia

Parution avril 2006

J’ai un petit carnet ou je note toutes les idées de lecture qui ressortent au cours de dîners, conversations de sortie d’école, etc….

Villa Amalia était noté avec deux étoiles….

… et je suis un peu partagée.

Histoire : une femme (grand compositeur de musique contemporaine) décide de fuir sa vie en disparaissant (comme l’avait fait son père avant elle).

Dans la première partie, parfois un peu longue, on découvre comment elle va arriver à « disparaître » : vente de la maison, des meubles, compte bancaire caché, labyrinthe de billets de train et d’avions…

Puis viennent les étapes de sa nouvelle vie avec la rencontre d’une villa, éloignée de tout et surplombant la mer, dans laquelle elle va trouvé refuge.

Mais la vie la rattrape, des décès de personnes chères… la voici de nouveau en France, en compagnie d’un vieil ami d’enfance qui lui permet de prolonger un peu son exil.

Il y a des moments très émouvants, des « blancs » qui laissent transparaître le bouleversement de cette femme qui a choisi l’oubli. L’écriture est très belle, dépouillée mais…… il m’a manqué une certaine profondeur. On reste à la surface des choses, des évènements.

Ce n’est pas un livre inoubliable mais il reste très agréable à lire et ne laisse pas indifférent.

Extrait : « Elle aimait de façon passionné, obsédée, la maison de zia Amalia, la terrasse, la baie, la mer.Elle avit envie de disparaître dans ce qu’elle aimait. Il y a dans tout amour quelque chose qui fascine. Quelque chose de beaucoup plus ancien que ce qui peut être désigné par les mots que nous avons appris longtemps après que nous sommes nés. Mais ce n’était plus un homme qu’elle aimait ainsi. C’était une maison qui l’appelait à la rejoindre. C'était une paroi de montagne ou elle cherchait à s’accrocher. C’était un recoin d’herbes, de lumière, de lave, de feu interne ou elle désirait vivre. Quelque chose, aussi intense qu’immédiat, l’accueillait à chaque fois qu’elle arrivait sur le surplomb de lave. C’était comme un être indéfinissable, euphorisant,dont on ne sait par quel biais on se voit reconnue par lui, rassurée, comprise, entendue, appréciée, soutenue, aimée. »

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