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le blog des fanas de livres
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28 avril 2007

Un livre, une rose

C'est grâce à Allie que j'ai eu connaissance de cette manifestation, mais je n'en n'avais jamais entendu parler en France.
En lisant mon journal ce matin, une petite phrase cachée au milieu d'un monceau d'information indiquait qu'aujourd'hui avait lieu cette "fête". Je me précipite sur internet pour avoir plus d'information, mais je n'ai trouvé que des articles peu intéressants et surtout contradictoires : pour certains la manifestation avait lieu samedi dernier, pour d'autre... rien !!!
Alors je vous ai copié un texte de l'association "verbes" que je trouve très bien écrit et qui reflète bien la nécessité de garder nos petits libraires..
Et vous, vous aviez entendu parler de cette journée ?
Un livre, une rose

La fête de la librairie par les librairies indépendantes

Ce rendez-vous insolite refera du lien, du mouvement, du jeu entre trois acteurs qui se sont un peu tourné le dos au sein d’une chaîne du livre somme toute grippée.

Le lecteur, d’abord, délaissant pour certains l’achat en ligne et retrouvant avec le chemin de la librairie l’envie d’offrir généreusement ce qu’il a tant aimé lire.

Le libraire, retrouvant lui toute la substance de son métier, à savoir cet équilibre précaire entre l’envie de transmettre ses propres découvertes livresques et son devoir d’écoute des demandes éclectiques des lecteurs.

Ainsi la librairie redevient un espace d’allées et venues culturelles et de tohu-bohu humain.

A l’heure où de nouveaux espaces de vente surgissent sur Internet, il est capital qu’ensemble, libraires, lecteurs, éditeurs et auteurs interrogent le sens et la présence d’espaces commerciaux concrets comme ceux de la librairie indépendante, au coin de nos rues, au cœur de nos villes et partout dans notre pays. A quoi sommes-nous attachés et que se joue-t-il dans ces lieux-là ? Qu’y voit-on ?

La librairie est vitale, dans son essence subversive : chaque fois qu’un lecteur franchit la porte avec une idée en tête, un livre, une recherche, un désir de contact, un ouvrage perdu, sa demande se déplace souvent vers l’objet d’à-côté, l’inattendu, l’imprévisible, l’inimaginable…

C’est cette aventure-là que permettent ces « travailleurs de papier » de la Librairie indépendante et c’est cette aventure-là que les lecteurs maintiennent en choisissant de fréquenter ces lieux.

Une librairie se maintient par elle-même, par les livres qui la peuplent et par le métier qui les met en relation les uns avec les autres selon une ligne éditoriale subjective.

Notre journée, le 28 avril 2007, nous engage donc tous à une joyeuse guérilla intellectuelle contre une conception du monde qui ne peut se satisfaire du produit unique à potentiel commercial mais cherche bien au contraire à favoriser une authentique démocratie culturelle.

* début avril

L’association Verbes

rose

PS : désolée pour les caractères en gras du début, je n'arrive pas à revenir à la normale !!!

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Commentaires
A
Je ne connaissais pas, c'est Flo qui m'en a parlait Dimanche dernier et ensuite j'ai vu l'article chez Allie. Je suis passée à 'Ombres blanches', librairie incoutournable de Toulouse et sauf si on était au courant, ce n'était pas vraiment évident de savoir que cet évènement existait sauf quelques roses dans un vase à la caisse. Il a même fallu que je réclame le marque-page ! Pour l'occasion, j'ai offert un livre et une rose à mon homme et j'ai craqué pour 3 livres en poche !
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B
Oui j'ai de la chance c'est vrai ! Mais pour les dépenses, non je fais attention. Sinon mon banquier me dispute !
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G
Patch : tu dépenses moins, mais tu dépenses mieux !!!!
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P
Tu as bien de la chance bellesahi, et soigne le bien, parce-que par chez nous, chez le choix entre une grande librairie style mini supérette, la F..C comme tu dis et une petite dernière bien religieuse....après il y en a une que j'aime bien, mais c'est de l'occas', donc tu ne trouves pas toujours ce que tu trouves....<br /> Qu'est-ce que j'aimerais avoir ce genre de contact, comme toi, avec un libraire qui me parlerait....Bon, en même temps, le fait qu'il soit moins sympa ou voire "peu de contact",je dépense moins...;o )
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É
La journée mondiale du livre est toujours le 23 avril d'une année à l'autre dans tous les pays participants.
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M
J'ai fais la fête aux livres hier, alors faut pas abuser, mais c'est pas l'envie qui me manquait !!
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B
Ah ça c'est sûr qu'il faut y aller chez les petits libraires sinon ils meurent.
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G
Valdebaz : tu as raison, je m'y met !!<br /> Allie : même en cherchant bien ?
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A
J'aimerais beaucoup avoir une petite librairie indépendante dans mon coin... malheureusement c'est loin d'être le cas :(
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V
Oui, continuons comme ça ! Je mets de moins en moins les pied chez "La grande enseigne" et privilégie les petites librairies. De toute façon, c'est tout bénèf' quand elle est bien : accueil, conseils et aussi carte de fidélité. J'en ai plusieurs autour de moi et même si je n'achète pas beaucoup, j'y vais pour flâner.
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G
J'ai mis cet article mais je suis d'accord avec Patch : il y a de moins en moins de petit libraire de confiance. Mais peut-être parce que nous n'y allons plus? Cette journée me donne envie d'aller plus vers eux et d'établir un climat de confiance comme Bellesahi avec le sien
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B
Oh non Patch ! Moi je suis en province, quoique je pense que ce mot ne veut plus rien dire parce qu'on a rien a envier à la capitale, et j'ai une chouette librairie. Je ne vais que là-bas. Et quand il n'a pas ce que je veux, et bien je commande même si je sais que je peux le trouver ailleurs. A la F..C par exemple. Mais je n'aime pas la F..C, ils ne sont pas sympas et n'y connaissent pas grand chose. Tandis que mon libraire, il lit, il est sympa et celle qui travaille avec lui aussi. Il me conseille et me demande même mon avis. Je commence à faire des petits mots pour mettre sur les livres qu'il vend. Une relation de confiance s'est crée entre lui et notre famille. Avec ce libraire, et celle qui s'occupe du rayon jeunesse, la famille partage sa passion pour la lecture. <br /> Et pour répondre à ta question, non je ne connaissais pas cette journée.
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P
Oui, mais les librairies de coin de rues ne sont plus tellement légion en province, et c'est bien dommage...
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