Emprunté à mon groupe de lecture après un commentaire élogieux d'une amie... et bien je suis passée à côté !
Le livre s'ouvre sur le suicide d'Adèle. Pendue. C'est Rachel, son amie d'enfance, sa presque soeur qui est prévenue par la police. Adèle n'avait que quarante-six ans et semblait comblée avec un mari aimant, un garçon adoré et un métier de passion en recherche mathématiques. La fille parfaite.
Pour tenter de comprendre, Rachel revient sur son amie, son caractère et leur amitié. Mais surtout sur cette différence majeure qui les éloignait et les reliait : Adèle, poussée par son père, était une enfant prodige en mathématiques et en a fait son métier. Tout tournait autour de cette matière : sa façon de voir la vie, son environnement. Rachel, au contraire, a grandi dans une famille de littéraire et s'est tournée vers le métier d'écrivain.
Et tout le livre tourne autour de cette dualité et de la jalousie qui en découle. Quel est le mieux, math ou littérature ?
J'ai trouvé que l'on tournait en rond à coup de "t'es ma copine, t'es plus ma copine". Cette rivalité entre les deux est malsaine et cela a rendu ma lecture plombante
Une déception donc.
Extraits :
"Quand on est jeune, on prend tout pour soi, qui plus est quand on se sent un ver de terre à côté d'une étoile. Si Adèle m'avait évincée, c'est qu'elle se rendait enfin compte que je n'avais pour elle aucun intérêt et qu'avec moi, elle perdait son temps."
"Sa mort me laisse donc la possibilité de ne plus me comparer, de me réjouir de l'avoir connue elle et, grâce à elle, d'avoir fait entrer tous ces affluents du savoir dans ma bulle d'écriture à l'instar de Flaubert qui voulait faire aussi bien que le scalpel de son père... "