6 amis se retrouvent dans la cour de récréation et vont jouer à des jeux (ce qui donne son titre à la première partie).
Jeux du béret, du téléphone arabe, de colin-maillard, cache-cache, foot, billes, épervier ... Une ou deux planches par temps de récréation.
Les enfants jouent entre eux mais aussi entre les cases, ils peuvent disparaître dans la marge blanche, se heurter à un rebord, perdre des billes dans la page ...
L'un d'entre eux, Paul, a un comportement étrange. Il est à part, s'énerve sur ces jeux enfantins, fume et rapidement on comprend qu'il a perçu qu'il était un personnage de BD et non pas un enfant. Il veut aller plus loin, écrire sa propre histoire.
La partie 2 est centrée autour de Paul qui entraîne avec lui Julien. Il veut se libérer du dessinateur, rentrer dans son imaginaire, défaire les décors et les bulles. Ça devient le chaos.
Comme le dit très bien la quatrième de couverture "Une cour d'école, des enfants qui jouent. Rien de bien extraordinaire... mais ce qui commence par une simple succession de jeux entre copains cède la place à une subtile exploration de l'acte créatif."
En ce qui concerne le graphisme, le dessin est assez simple, parfois heurté, avec des couleurs assez vives. Ces traits ne m'ont pas beaucoup plu.
Un album étonnant qui sort des sentiers battus mais auquel je n'ai pas totalement adhéré, même si le côté insoumis et frondeur de Paul m'a embarqué et que j'ai aimé le côté transgressif de la création.
Merci à Babelio et son Opération Masse Critique pour cette découverte détonante.
Vous retrouverez toutes les BD de la semaine chez Stéphie.