funérailles célestes 219 p, parution Picquier poche 01/2012

L’auteur nous relate la vie de Shue Wen, une vieille femme qu’elle a rencontrée dans une maison de thé et qui lui a parlé de sa vie et de sa quête.

Nous sommes en 1958 en Chine. Shue Wen, dermatologue, s’est mariée à l’âge de 28 ans avec un médecin qui est appelé dans « l’armée populaire de libération du Tibet ». Trois mois après, elle apprend son décès. Ne pouvant s’y résoudre, elle décide de partir au Tibet pour essayer d’avoir des informations et de retrouver son amour. Elle y passera plus de 30 ans. Des années d’aventures, de rencontres et  de pleurs. Une vie rude, loin de tout, bercée par l’unique espoir de retrouver son mari.

J’ai lu ce livre comme un conte. On y trouve de l’amour, des disparitions, des traditions, une quête insensée, une vie d’aventure. On sent que l’auteur a été profondément marquée par la rencontre qu’elle a eu avec Shue Wen. Elle relate cette vie hors du temps avec des larmes dans ses mots.

Même si, comme nous dit la postface écrite par Claude Levenson, l’auteur a succombé à la fascination du récit de Shue Wen sans effectuer de vérification sur sa véracité, cela reste un très beau récit d’une femme hors du commun.