J'avais lu il y a quelques temps "le chagrin" où l'auteur revient sur ses nombreux frères et soeurs, son père incapable et sa mère hystérique. Déjà le ressentiment de l'auteur vis à vis des autres m'avait un brin perturbé. Mais on m'a dit que dans "l'absente", il réhabilitait sa mère, alors ...
Après un divorce, Augustin se voit obligé de vendre la maison familiale. Un peu perdu, le voilà sur la route, sa voiture pleine de souvenirs. A travers son errance, entre Bretagne et Verdun pour finalement finir dans le fief familial à Bordeaux, il va revenir sur sa famille et notamment sa mère, une femme haïe qu'il va apprendre à comprendre.
J'ai cru que j'allais arrêter dès les premiers chapitres. Tant d'égocentrisme, c'est lourd ! Augustin ne parle que de lui, de ses petits malheurs, ne pense pas aux autres qui essayent de le joindre, de prendre des nouvelles, et parle d'eux comme étant "cette conne", "pauvre tarte", "pauvre nouille", "andouille" ...
Il ne se remet pas du tout en question, critique à tout va ... bref, il m'a un petit peu beaucoup énervée ...
Et puis ... je me suis laissée prendre par l'histoire. Parce que l'écriture est fluide, parce que le destin de ses parents est un peu hors du commun. J'avais envie de reprendre mon livre, de connaître la suite. Ah, il m'a bien eu !!!!