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le blog des fanas de livres

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  • Je lis pour m'évader, avancer, ressentir des émotions et des sensations, rire, vibrer, pleurer, comprendre, m'ouvrir à de nouvelles cultures, rêver, trembler... et j'ai bien envie de le partager avec vous.
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14 mai 2025

Carnet de bord du 07 au 13 mai 2025

 

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14 mai 2025

L'homme qui écoutait battre le cœur des chats, de Mathias Malzieu.

Mathias Malzieu revient sur un drame qu'il n'arrive pas à surmonter :  la fausse couche de sa compagne qui a anéanti son espoir de devenir père. Effectivement, après cette faute couche, sa compagne “la belle griffue”  lui a dit qu'elle ne voulait plus d'enfant alors que pour lui c'est un rêve depuis toujours. 

Pour faire face à cette douleur, “le vieil enfant à vibrisses” se réfugie dans l'imaginaire. 

Ses deux chats, Tornado le mâle et June la femelle, vont porter chacun le fantôme de l'enfant jamais né. Tornado celui de Gaston, un petit garçon qui aime la poésie et le football. June celui de Macha, une petite fille qui ressemble à sa compagne. 

Les deux chats s'expriment de manière alternative. Mais ils sont surtout concentrés sur la survie de Tornado atteint d'une maladie des chats qui semble incurable, mais que, peut-être, des bonnes fées, des piqûres quotidiennes et beaucoup d'amour arriveront à guérir.

À travers ces dialogues de chats qui peuvent paraître légers, Mathias Malzieu, nous fait part de son chemin de résilience de manière beaucoup plus profonde qu'il n'y paraît.

 

Même si je connais depuis maintenant de nombreuses lectures l'univers très  onirique de Mathias Malzieu, j'avoue avoir été un peu surprise par ces dialogues entre ses chats que j'ai trouvé parfois un peu longs. En fait, c'est au tout dernier chapitre, où c'est l'auteur qui reprend la parole, que j'ai retrouvé toute la sensibilité de Mathias Malzieu et mieux compris tout le chemin parcouru. 

 

Quand je l'ai fermé, il m'a fallu un petit peu de temps pour me remettre de toutes ses émotions, preuve que ce livre à quand-même su me toucher.

 

Extrait “ Je sème les mêmes cailloux que toi, papa, pour ne pas me perdre dans le labyrinthe des ombres. Les fantômes de Gaston et de Macha on la dent dure avec les cailloux. Ils les croquent comme des abricots bien mûrs. Les chats jouent avec. Je joue avec les chats. 

June et Tornado sont nos arbitres de consolation, ils nous aident à réguler le va et vient des fantômes. Même de ceux du futur. Ils sont le présent, ils sont le cadeau.”

 

14 mai 2025

Des lendemains qui chantent, de Alexia Stresi 

Ce titre m'a été recommandé par ma belle-sœur et il était enfin disponible à la bibliothèque. 

Elio nait en 1912 dans un petit village proche de Naples. Sa mère est une jeune servane qui a été engrossée par son maître. Malheureusement elle ne survivra pas à l'accouchement. Elio va être trimballé de famille d'accueil en famille d'accueil jusqu'à ce qu'il rencontre un homme : un médecin, qui a décidé de créer un havre de paix pour tous ses enfants malmenés par la vie. C'est là qu'Elio va découvrir le chant. Envoyé en formation sur une petite île, puis à Naples et enfin à Paris où il va rencontrer mademoiselle Renoult,  la meilleure préparatrice de rôle de France,il va devenir un chanteur ténor éblouissant. La Seconde guerre mondiale va mettre un terme à sa carrière. Il en revient brisé. 

C'est une nouvelle vie qui s’offre à lui, errence, terreur, amitiés, calme et ouverture aux autres. 

J'ai beaucoup aimé ce roman, non seulement pour son écriture qui est fluide et qui laisse passer les émotions, mais aussi pour son histoire et les messages de force et de résilience qu'elle véhicule. 

J'ai aussi aimé toute la musique qui s'écoute à travers les lignes.

Une très belle lecture. 

Extrait : "Un travail acharné et une volonté de fer peuvent produire une chanteuse à la carrière honorable, pas une grande chanteuse. Derrière chaque voix d'exception, il y a un talent inné. Un don. oui, une différence existe, elle est même violente, entre ce que le travail produit et ce que le talent permet. Tous les efforts du monde ne remplaceront jamais ce quelque chose qui échoit à certains. Est-ce Dieu qui y préside ou seulement Dame Nature, Mademoiselle n'en sait rien. Ce dont elle est certaine lui vient de sa longue fréquentation des voix. Toutes requièrent un travail immense. Face à l'effort et à l'ascèse, il y a égalité. Ce n'est plus le cas dès lors qu'on considère le résultat."

7 mai 2025

Carnet de bord du 30 avril au 07 mai 2025

 

7 mai 2025

Quatre déceptions

Tata de Valérie Perrin

Mystère - enquête - famille 

Aussi vite lu, aussi vite oublié !

Et pourtant j’ai bien aimé mon temps de lecture, une parenthèse agréable pour essayer de comprendre comment Colette, la tante d’Agnès, a pu être retrouvée morte dans son lit alors qu’elle avait été enterrée trois ans auparavant. 

Quelques longueurs peut-être, mais une écriture facile et une histoire assez prenante. 

 Et pourtant… quelques semaines après ma lecture, il ne m'en reste rien. 

Une bonne parenthèse de lecture, mais rien d'inoubliable.

 

La vie qui reste de Roberta Recchia

drame - amour - enquête - famille - résilience

Bon, définitivement, les feel-good basés sur du drama et matinés d’amour ne sont pas pour moi ! Je n’avais pas apprécié “tout le bleu du ciel” pourtant encensé. Il en est de même pour celui-ci.

Marisa et Stelvio sont bouchers à Rome et mènent une vie tranquille. Tout va basculer une nuit d’été. Comment se reconstruire ? Sont-ils les seuls impactés ? L’amour peut-il sauver ? Qui sont les responsables ?

Alors oui, les personnages sont attachants, les émotions présentent que ce soit l’amour ou la détermination, un petit côté polar aussi … mais je m’y suis ennuyée. J’ai trouvé que cela manquait de profondeur. Tant pis.

Le Corriere della Sera écrit “Une prouesse d'écriture, qui commence en romance, s'enchaîne en polar et s'ouvre au finale sur une merveilleuse morale contemporaine" - sur Babelio il est noté 4,4, et moi je suis passée à côté ! 

   

Le Pingouin de Andreï Kourkov

absurdité - mafia - Ukraine - 

Je n’avais pas été plus emballé que ça par son précédent livre “les abeilles grises”, mais une amie me l’a bien vendue en me disant qu’il était plein d’humour.

Victor, journaliste au chômage, vit à Kiev en Ukraine. Pour gagner de l'argent, il accepte un travail assez étonnant : celui d’écrire la notice nécrologique de personne qui ne sont pas encore décédées. En même temps, il va adopter au zoo un pingouin nommé Micha, le zoo n'ayant plus les moyens de nourrir ses pensionnaires.

Cela pourrait être drôle en effet, mais j'ai trouvé cet homme tellement désabusé, dépressif, entouré d'une ville grise, que la morosité a pris le dessus et que je n'ai pas vu le côté comédie noir.

 

Après, de Raphaël Meltz

Deuil - famille 

Une nouveauté recommandée par un ami et avec des bons avis sur Babelio. Je saute le pas et je l'achète. 

C'est l'histoire d'un deuil, mais l'originalité c'est que la personne qui raconte l'histoire ce n'est pas la famille endeuillée, mais la personne qui est décédée et qui, dans un court texte, va reprendre ce qui arrive à sa famille une minute, une heure, un jour, un mois, un an après son décès,…

Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour la personne ni d'émotions. Alors qu'évidemment c'est une histoire qui est éminemment triste et qui aurait dû me toucher.

Peut-être l'écriture. Il n'y a pas vraiment de phrases mais des longs paragraphes entrecoupés de virgules. 

Une déception.

 

 

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7 mai 2025

Grand petit homme de Zanzim

J’ai acheté et fait dédicacer cette BD pour mon fils…. et je l’ai lu avant de lui offrir ;-)

 

Stanislas Rétif est un vendeur de chaussures à qui les femmes font perdre ses moyens. Le voici donc relégué dans la réserve au sous-sol, quand, par un procédé magique, il devient d’un coup aussi petit qu’une souris.

 

Il va ainsi pouvoir devenir voyeur, vivre ses fantasmes en se vengeant des femmes qui l’avaient rejeté auparavant.

 

Je suis un peu dubitative sur cette lecture pour plusieurs raisons : 

  • Tous les personnages sont égoïstes, frivoles et assez antipathiques.
  • La façon dont Stanislas devient voyeur met à mal le côté consentement avec des scènes qui peuvent être dérangeantes.
  • Je ne suis pas très fan des dessins qui sont simples, un brin naïfs et ne laissent pas beaucoup de place à l’émotion. 

 

MAIS : 

  • Les dessins presque enfantins permettent aussi de ne pas tomber dans le vulgaire. Ils sont gais et colorés, et ça fait du bien.
  • J’ai bien aimé la morale qui fait de ce petit homme un grand homme.

 

Je ne savais pas trop quoi penser de cette histoire et je regrette de ne pas l’avoir lu avant de l’acheter pour en parler avec l’auteur. 

Du coup j’ai regardé des vidéos où Zanzim présente cette BD. Il revient sur sa volonté de déstabiliser le lecteur et l’envie de montrer qu’il ne faut pas juger trop hâtivement une personne. Il a voulu présenter cette histoire comme un conte avec l’amour qui va aider Stanislas à grandir et se remettre en question. 

 

Et donc il a réussi, puisque cette BD ne laisse pas indifférent ! 

Retrouvez toutes les BD de la semaine chez Fanny

30 avril 2025

Carnet de bord du 23 au 29 avril 2025

 

30 avril 2025

Un avenir radieux de Pierre Lemaitre

Nous sommes en 1959, à Paris et sa banlieue. On va retrouver Louis et Angèle les grands-parents qui s'occupent de leur petite fille Colette, la première fille de Jean et Geneviève. Cette dernière est toujours aussi toxique, et c'est entiché de son fils, Philippe, qu'elle ne quitte pas d'une semelle alors qu'elle ne s'occupe pas du tout de sa fille aînée, Colette.

 

Nine et et François qui ont maintenant deux enfants, et Lambert marié à Hélène qui attend son deuxième, bouclent la famille.

 

Tout ce petit monde se réunit tous les dimanches dans la banlieue de Paris là où Louis et Angèle ont acheté une grande maison.

 

Et puis tout s’emballe : meurtre, espionnage et guerre froide, viol, incident nucléaire, pesticide, le tout sur un fond de croissance économique et essor des médias.

 

Car là ou Pierre Lemaitre est très fort, c’est qu’il nous captive avec une saga familiale qui lui permet aussi de faire une analyse économique, politique et sociologique de cette période.

 

Tout ceci est bien mené, entraînant et fluide. Les évènements sont documentés et réalistes.

 

Il est très agréable de suivre cette famille et de voir les caractères s’affirmer.

 

Extrait :Si l’on regarde la famille Pelletier avec un peu de recul, on voit que tous ont réussi et même que certains se sont enrichis. Cette génération insouciante vivait une époque où les parents, parce qu’ils s’étaient élevés dans l’échelle sociale et que le monde s’offrait à eux sans pudeur ni restriction, étaient certains d’assurer un bel avenir à leurs enfants et pensaient même que ces derniers auraient une vie meilleure que la leur.

Tout le monde n’allait pas tarder à déchanter.”

 

30 avril 2025

Les Mangeurs de nuit de Marie Charrel 

J'ai acheté ce livre de poche sur les conseils de Fransoaz lors du festival du livre de Binic et l'autrice me l'a gentiment dédicacé. 

 

Le roman se situe en Colombie-Britannique, dans les environs de Vancouver, entre 1926 et 1956. On va y suivre principalement deux personnages : 

  • Hannah, qui est issue de la communauté japonaise. Sa mère est arrivée en 1926 au Canada pour un mariage avec un japonais qu'elle n'avait jamais rencontré. La vie y a été dure, la communauté japonaise n'ayant jamais été réellement acceptée par les Canadiens. L'arrivée de la Seconde Guerre mondiale va accélérer ce racisme puisque tous les Japonais, comme aux États-Unis, vont être parqués dans des camps.
  • Jack, lui,  vit dans la forêt où il est employé au comptage des saumons. Sa belle-mère, qui est indienne, lui a appris à communier avec la nature. Il est assez sauvage et  aime vivre quasiment en ermite.

 

Ces deux solitaires, bercés de légendes, vont se rencontrer et pouvoir apprendre à vivre avec leurs blessures et leurs failles en symbiose avec la nature. 

 

Un récit où se mêle l'histoire d'une nation, les dérives de l’assimilation culturelle forcée et du racisme, des contes et légendes et un onirisme qui englobe le tout.

 

Une lecture envoûtante avec deux protagonistes attachants et une nature au premier plan. Il m’a fallu un peu de temps au départ pour bien mettre en place tous les personnages puisqu' on repart en arrière de manière régulière mais cela n'a pas gêné ma lecture plus que ça.

 

Merci Fransoaz pour cette découverte.

 

Extrait : "-Tu sais ce que cela veut dire, Hannah Hoshiko ? Que les peuples qui ne partagent pas la même langue ne pensent pas de la même façon. Cela signifie aussi que les mots ont le pouvoir d'inventer le monde. N'est-ce pas merveilleux ? Souviens-toi toujours de cela, mon enfant. Peu importe ce que la vie t'arrache : tu pourras toujours le lui reprendre avec les mots. "

23 avril 2025

Carnet de bord du 2 au 23 avril 2025

 

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